Premier croquis réalisé par Ahmar
Second croquis réalisé par Ahmar. Comme on peut le noter sur les deux dessins, le témoin a choisi de représenter le personnage de dos avec la tête positionnée de profil, alors que le lecteur attentif au récit, aura pu noter que cette entité a toujours fixé le regard dans le sens de sa marche. En fait, c'est pour Ahmar une façon concise de partager avec nous la perception qui a été la sienne, dans deux phases différentes de la séquence: Quand le personnage les a croisé (Vue de profil), et quand il s'est éloigné dans la nuit (Vue de dos, permettant de souligner l'imposante carrure). Suite du récit: Sa démarche est souple, rythmée et régulière. Il donne l’impression de se diriger vers un endroit précis, et ne détourne pas le regard en direction des témoins en passant à leur proximité. Ceux-ci sont saisis de stupeur et frayeur, par la soudaineté de cette apparition et son caractère totalement incongru en raz campagne, à la nuit tombée. Leur première réaction est de prendre leurs jambes à leur cou pour fuir cette présence insolite qui ne semble pourtant pas leur avoir prêté attention. Ahmar craint un instant que son oncle ne jette un caillou en direction du personnage, mais celui-ci, qui a poursuivi sa route imperturbable, finit par disparaître dans l’obscurité au-delà d’une soixantaine de mètres de distance. La peur étant souvent mauvaise conseillère, il est heureux que l’oncle n’ait pas mis à exécution son geste (il avait ramassé une pierre), car selon Ahmar, il excellait dans la précision du jet de cailloux, et on peut dès lors s’interroger sur ce qu’aurait pu être la réaction du mystérieux personnage s’il avait été atteint par ce genre de projectile. Par ailleurs, aucune empreinte n’a pu être relevée sur le sol compte tenu de la nature du terrain, et de sa dureté dans ce secteur. L’être n’a émis aucun son, ni aucune odeur particulière dans son sillage. Ses mouvements étaient bien coordonnés. La démarche n’a nullement donné l’impression aux témoins qu'ils avaient affaire à un robot. Ahmar, insiste sur la taille du personnage. Son estimation a été établie en comparaison de sa propre taille. Bien qu’adolescent à l’époque, le jeune Ahmar mesurait déjà lui-même près d’un mètre soixante quinze. C’est cette stature imposante, Trois mètres, au-delà de toute expérience conventionnelle concernant des êtres humains, même considérés comme géants parmi leurs congénères, qui les a mis en panique. Ahmar insiste sur le fait que le mystérieux personnage n’a, à aucun moment de leur fugitive rencontre, manifesté la moindre attitude agressive envers eux. On ne peut que se perdre en conjecture concernant l’identité de ce personnage, sa provenance et sa destination. Un être humain présentant de telles caractéristiques n’aurait pas pu passer durablement inaperçu dans la région, ou ailleurs. L’accoutrement du personnage apparaît également bien singulier, complètement « décalé »… Certes, on ne peut pas directement associer cette apparition insolite au phénomène OVNI, bien que dans un certain nombre de cas il ait été rapporté la vision d’êtres de très grandes tailles sortant ou réintégrant des OVNIs posés au sol. Dans le cas qui nous intéresse, les 4 témoins, ou d’autres personnes vivant dans les environs n’ont pas mentionné l’observation d’OVNI au moment de l’évènement, ou dans les jours précédents ou suivants. Ahmar nous a néanmoins rapporté que la région au sud de Mohammedia et à l’est de Casablanca, dans laquelle s’est déroulée cette bien étrange rencontre, avait également connu plusieurs disparitions suspectes de personnes. Notre témoin nous rapporte que l’une d’entre elles s’est avérée non définitive, car la « victime » aurait refait surface après trois ans d’absence en racontant à ses proches qui l’avait cru mort un récit d’une très haute étrangeté. Celui-ci n’aurait rien à envier aux récits d’enlèvements rapportés par certains abductés américains convaincus d’avoir séjournés sur ce qui pourrait s’apparenter à une autre planète, mais durant un lapse de temps qui leur a semblé ne pas excéder de quelques heures à quelques jours !!! (Une distorsion du temps qui a pu être objectivement mise en évidence dans certaines affaires ; pensons par exemple au cas du caporal Valdez au Chili) A titre indicatif, notons la présence dans la banlieue de Casablanca, jusqu’au début des années soixante, d’une base aérienne du Strategic Air Command (SAC) de l'United States Air Force qui fut utilisée comme base de déploiement avancé pour les bombardiers stratégiques B-36 et B-47 du SAC.