Depuis 2003, l’équipe « col de Vence.com » consacre un à plusieurs séjours par an au coeur du Wiltshire pour tenter de mieux cerner les manifestations insolites dont cette région est le siège depuis plusieurs décennies, et vraisemblablement même depuis une période bien plus ancienne. Au premier rang de ces phénomènes singuliers, les traces géométriques dans les champs de céréales, les fameux agroglyphes ou « crop circles » selon l’expression consacrée. Les empreintes relevées dans les champs ont focalisé très tôt l’attention du public et connu un retentissement international, aidé en cela par un traitement médiatique très passionnel. En effet les médias ont fait l’écho à des polémiques (Quand ils ne les alimentaient pas directement pour certains d’entre eux) qui n’ont cessé d’enfler notamment ces dernières années à la faveur de l’ampleur et la complexité croissante du phénomène. ci-dessus, quelques exemples de crop circles découverts ces dernières années dans le Wiltshire (GB). Au cours de ces trois dernières décennies, des études diverses ont été conduites sur le terrain, certaines diligentées par des équipes scientifiques internationales, mettant en évidence des caractéristiques pour le moins curieuses pour une partie des traces étudiées (Indices qui ont fait dire à certains analystes que ces empreintes n’avaient pu être produites que par un rayonnement d’origine électromagnétique, donc sans contact mécanique avec la végétation). D’autres équipes se sont appliquées à tenter de décrypter la signification de ces traces, leur symbolique, alléguant en la matière qu’une forme d’intelligence tentait par ce moyen graphique d’entrer en contact avec l’humanité et de diffuser des messages. Dans le même temps se développait une exploitation commerciale qui a contribué, voir encouragé à l’essor d’un land art d’un genre nouveau. En effet, des équipes de plus en plus expérimentées, procédent en toute discrétion (Pour l’essentiel de nuit) à la réalisation de traces plus ou moins élaborées avec des moyens assez rudimentaires, mais dénotant de bonnes compétences de géomètre. Cette production de facture humaine, parasitant un phénomène manifestement d’une autre origine, la situation sur le terrain s’est révélée de plus en plus difficile à appréhender, et beaucoup d’énergie a été gaspillée à tenter de faire la part du vrai et du faux. Au final, beaucoup de chercheurs honnêtes ont été dissuadés de poursuivre plus avant leurs investigations, alors que d’autres s’employaient à jeter la suspicion sur l’ensemble du phénomène « crop circles » pour finalement réduire le dossier à une vaste supercherie. Nous considérons pour notre part que ce sujet n’est absolument pas tranché, et qu’il subsiste un authentique mystère, n’en déplaise à certains. Nous reconnaissons bien volontiers, pour y avoir été confrontés nous-mêmes, que l’approche de l’énigme est considérablement plus difficile du fait de ce brouillage ambiant. S’agit-il d’une manoeuvre de désinformation amplifiante à vaste échelle, pour selon l’expression « noyer le poisson » et détourner l’attention du public, ou, plus trivialement, la conséquence d’une récupération à des fins purement mercantiles, tout un business florissant s’étant développé au fil des années ? Il est très possible qu’il y ait des deux (La deuxième possibilité étant quant à elle certaine). Néanmoins l’afflux constant de personnes dans la région, sillonnant la campagne en tous sens, a permis de détecter d’autres manifestations bien curieuses, de jour comme de nuit : à savoir les évolutions de boules lumineuses au dessus ou à proximité de ces mêmes champs (Egalement évoquées sous le terme « BOL », de l’anglais « balls of light »). Les témoins se multipliant, certains pouvant même à l’occasion réaliser des prises de vue ou des enregistrements vidéos de ces manifestations, leur caractère tangible s’est progressivement imposé à beaucoup. Alors que certains esprits réductionnistes pensaient avoir fini par vider de sa substance le mystère des crop circles, voilà qu’une nouvelle énigme prenait consistance. Bien évidemment, nous avons également porté notre attention sur ce phénomène singulier, et visionné pour commencer divers documents circulant dans le milieu des chercheurs, ou sur le net (Bien qu’internet ne représente pas, loin de là, une source d’information fiable, beaucoup de documents étant difficiles à tracer, pour remonter à leur source). A l’occasion de nos diverses pérégrinations dans la campagne anglaise, et de nos tournages pour les besoins de nos propres enquêtes et réalisations documentaires, nous avons-nous-mêmes été en situation de capter en vidéo certaines de ces manifestations de boules blanches.
On peut, pour schématiser, les ranger en deux catégories, qui sont en fait liées aux circonstances mêmes des prises de vue : Les manifestations nocturnes, et les manifestations diurnes. Reconnaissons que ce qu’il nous est donné de voir dans les deux cas est pour le moins déstabilisant. Dans les observations de nuit, nous avons pu, à plusieurs reprises, positionnés sur le sommets de collines, permettant d’avoir une vue dégagée sur les environs, filmer des apparitions de boules lumineuses. Elles sont généralement fixes, dans le ciel, à des hauteurs angulaires assez faibles (En général moins de 30°), produisant une lumière plus ou moins intense, les manifestations durant de quelques secondes à quelques dizaines de minutes, sans quasi bouger de place (Compte tenu des points de repère dont nous disposions).
Certains rationalistes à tout crin ne voulant voir dans ces manifestations que des « flares » tirés par l’armée britannique (Des fusées éclairantes pour illuminer une portion de terrain à l’occasion de manoeuvres militaires), nous avons procédé aux vérifications d’usage en filmant ces dispositifs (Les vidéos sont visibles sur nos différents films documentaires – série « UFOs & crop circles » produits par l’association coldeVence.com). La comparaison des deux phénomènes démontre qu’ils n’ont à l’évidence rien à voir. Dans un cas on discerne parfaitement (Notamment à l’aide de caméras vidéo à haute sensibilité en très basse lumière) les trainées de combustions du magnésium qui brûle sous parachute, et le mouvement de descente caractéristique en feuille morte. Tirs de flares filmés de nuit par notre équipe lors de manoeuvres militaires dans la campagne anglaise Dans l’autre cas, on observe l’apparition brutale dans le ciel de ces boules lumineuses très intenses qui restent immobiles, des fois pendant un lapse de temps de plusieurs dizaines de minutes, avant de s’éteindre sur place, soit progressivement, soit à la façon d’un ampoule puissante, comme après avoir agi sur un interrupteur. Les observations de jours sont encore plus spectaculaires, quoique de prime abords moins facilement discernables, ce qui fait qu’elles peuvent passer inaperçues à beaucoup de personnes sur le terrain. Fort de plusieurs séquences vidéos révélant par le jeu du hasard ( ?) de telles boules évoluant à proximité de crop circles, voir décollant ou disparaissant à la surface de ceux-ci, nous avons décidé de prendre des dispositions pour cette fois « traquer » ces manifestations en nous installant délibérément de jour sur des collines surplombant des champs vierges ou non de traces. En effet, à ce jour, rien ne permet d’affirmer de façon certaine que les deux phénomènes sont intimement mêlés , voir liés l’un à l’autre, par une espèce de relation de causes à effets, comme a voulu le suggérer notamment une célèbre séquence vidéo, qui s’est avérée être un habile montage (On pouvait voir sur ce document très spectaculaire deux boules lumineuses se livrant à d’élégantes arabesques au dessus d’un champ vierge, puis en quelques secondes l’apparition d’une figure géométrique à la surface du champ !). Les études réalisées par différents scientifiques ayant permis de mettre en évidence des effets d’origine électromagnétique sur la végétation (Voir notamment les travaux de Lavengood et Haselhoff) donnent malgré tout une certaine consistance à cette éventualité. Par ailleurs, on ne peut ignorer plusieurs témoignages évoquant de puissants flashs nocturnes au dessus de certains champs qui révèleront au matin de spectaculaires agroglyphes couvrant parfois des surfaces considérables. Nous-mêmes avons pu filmer de nuit à l’été 2004 un ensemble de lumières statiques se découpant plein ciel, alors que le champ à nos pieds allait révéler le lendemain une trace (Voir notre premier film documentaire). Notre méthode a donc consisté à multiplier les périodes de guet dans des zones de la campagne anglaise nous offrant une visibilité bien dégagée sur une large étendue. Afin de mettre un maximum de chances de notre côté, nous avons travaillé exclusivement au grand angle, les cameramen de notre équipe se protégeant du soleil sous des toiles, ou un tissu, de façon à bénéficier de bonnes conditions de visionnage des écrans LCD des caméras, lesquelles étaient déployées sur des trépieds. Les autres personnes composant ce dispositif de surveillance balayaient du regard les environs, prêtes à donner l’alerte. Observer à l’oeil nu et également à travers l’écran de contrôle des caméras augmentait sensiblement notre capacité à détecter la présence de ces phénomènes. Nous focalisions notre attention sur la surface des champs, pour bénéficier de l’effet de contraste nous permettant de mieux discerner la présence éventuelle du phénomène. Nous avons pu dans ces conditions observer et filmer à plusieurs reprises ces intrigantes manifestations. En compilant les différentes séquences tournées, il apparait que ces boules de lumières peuvent se présenter soit isolément, soit en groupe, se livrant à des évolutions variées, selon des trajectoires soit rectilignes, soit erratiques, comme si ces phénomènes semblaient rechercher parfois quelque chose sur le sol (En tout cas c’est ce que peut laisser penser certaines des séquences tournées par nous ou d’autres extérieurs à notre équipe). Il n’y a aucune confusion possible avec des papillons, petits volatiles, ou débris végétaux poussés par le vent. Les boules peuvent apparaître plus ou moins bien contrastées ou lumineuses. Elles adoptent parfois des vols rasants, ou au contraire suivent des mouvements ascensionnels ou descendants vers le sol, très abruptement. Leurs trajectoires peuvent ne pas varier durant toute la phase d’observation, ou dans d’autres cas, adopter des changements de directions brutaux (Parfois à angles droits, ou angles aigus). Les vitesses de vols sont elles aussi très variées, parfois marquées par des phases de fortes accélérations (Les vitesses se chiffrant alors à l’évidence à plusieurs centaines de kilomètres à l’heure), ou des ralentissements, voir des quasi-arrêts. Parvenir à suivre leurs évolutions peut parfois s’avérer une véritable performance, le caméraman n’étant pas loin parfois de la contorsion pour garder le phénomène dans son champ de vision. Généralement on perd de vue ces boules de lumières quand elles s’élèvent dans le ciel (Le manque de contraste ne permettant pas alors de les suivre longuement des yeux), ou quand elles plongent vers le sol, pour disparaître entre les épis, à la surface des champs de céréales. Dans certaines circonstances, nous avons pu les suivre sur des distances relativement importantes, pour constater qu’elles semblaient parfois suivre les contours du relief. Leur comportement général suggère fortement des mouvements « contrôlés » (Plusieurs autres témoins nous ont également rapporté cette impression). Les séquences vidéo les plus impressionnantes sont celles où il nous est donné d’avoir plusieurs boules de lumière à l’image (Plusieurs de ces séquences spectaculaires sont insérées dans nos documentaires, notamment dans notre troisième film sorti en 2010). On peut avoir alors l’impression d’assister à un véritable carrousel, chaque boule semblant soit, suivre une trajectoire propre, soit se rassembler pour plonger au sol dans une même zone. Quatre boules blanches sont visibles sur ce plan ! Lorsque les boules disparaissent au sol, une question lancinante subsiste : se sont-elles réellement posées, ou se sont-elles dématérialisées ? Nul ne peut le dire à ce stade de l’enquête… Nous avons tenté à plusieurs reprises, en essayant de prendre des repères visuels, de dépêcher des membres de l’équipe dans la zone d’atterrissage en les guidant du mieux possible (Certains restant sur le point élevé d’où a été filmé le phénomène, et communiquant des indications par téléphone portable à ceux qui progressaient dans les champs en direction de l’endroit où la manifestation a disparu). Ces recherches au sol ce sont révélées infructueuses pour ce qui nous concerne, mais il nous a été rapporté un bien curieux « incident » concernant deux autres enquêteurs qui s’étaient livrés à la même démarche. Dans ce cas précis, celui resté sur un point haut continuait à distinguer au travers du viseur de sa caméra le phénomène qui s’était immobilisé à très faible hauteur au dessus d’un champ, pendant que son collègue s’approchait de la zone où la manifestation se trouvait, sans pour autant pouvoir la distinguer. A un moment donné, alors que celui qui s’était mis en mouvement se trouvait de toute évidence directement sous le phénomène selon les observations de son équipier, et qu’il ne parvenait toujours pas à discerner quoi que ce soit, son collègue lui demanda alors de lever les bras au dessus de lui. C’est alors que celui-ci ressenti un violent choc électrique qui le jeta au sol, à moitié sonné! Ce fut pour eux une expérience particulièrement traumatisante, et qui nous induit à penser qu’il peut y avoir un risque potentiel à se trouver trop proche de ces phénomènes. Cela fait également penser à une autre séquence vidéo célèbre où l’on peut observer une boule évoluant à travers champs selon un vol vaguement ondulant, jusqu’à passer à proximité d’un tracteur, provoquant l’arrêt du moteur de celui-ci. Ce qui apparait comme une possible interférence électromagnétique entre le phénomène et le système d’allumage électrique du moteur thermique du véhicule. Avec ce qui précède, nous pouvons noter que la perception du phénomène peut varier soit en fonction de l’angle sous lequel il est positionné par rapport aux observateurs potentiels, soit que la physique propre de ces manifestations (Sur la nature de laquelle nous nous interrogeons toujours) induit des caractéristiques particulières sur le plan optique. Peut-on pour autant parler « d’invisibilité / visibilité contrôlée » ? Il n’aura échappé à personne que cette particularité se retrouve dans bien d’autres témoignages concernant les manifestations OVNIs. Il serait également trop long d’ouvrir ici un chapitre sur ce qu’il est convenu d’appeler les photos surprises : Les personnes découvrant sur les prises de vue réalisées des manifestations que leurs yeux n’ont pas perçues, et qu’après analyse, on ne peut pas réduire à de simples artéfacts optiques ou électroniques (Ces étrangetés représentent un autre axe important de nos investigations).
Ci-dessous, quelques exemples de photo surprise réalisées sur le terrain par l’équipe coldevence.com