oct.
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Written by:
denis
09/10/2016 14:23
Compte rendu de l’enquête du 15/09/2016 à propos d’une possible
rencontre rapprochée du second type survenue le 1er septembre 2016 entre 3h35
et 3h55 du matin sur la commune Le Cheylas, département de l’Isère.
Deux témoins oculaires principaux, mademoiselle L. M., 18 ans, et son petit ami (Anonymat demandé).
Il existe d’autres témoins, non identifiés pour l’instant. Il s’agit des
occupants de 3 automobiles qui ont stoppé au bord de la route (D523), devant la
maison des parents de L. (Où celle-ci est domiciliée) pour observer le
phénomène. L’une de ces personnes, au moins, le conducteur d’un des véhicules
aurait pris des photos de l’OVNI à l’aide de son smartphone selon les dires de
L.
On peut également envisager l’existence d’autres témoins potentiels dans
le lotissement se trouvant en face du domicile des témoins principaux, et
notamment au niveau du petit immeuble à 4 étages à proximité duquel se tenait
le phénomène (HLM Garnier).
Des investigations complémentaires sont à conduire dans ce sens, via du
porte à porte, des appels à témoins, et recueil d’information auprès des
brigades de gendarmerie de Pontcharra et Goncelin qui sont les plus proches du
domicile de L.
Contexte de l’enquête : C’est par l’intermédiaire d’une voisine de L.,
cousine d’une relation personnelle, que nous avons eu connaissance de cette
affaire.
L. étant disposée à nous rencontrer, nous avons pu prendre RDV au
domicile de ses parents sur la commune du Cheylas, sur le lieu même de
l’observation.
Le Cheylas est une petite agglomération d’environ 2600 personnes, située
dans la vallée du Grésivaudan, au pied du massif de Belledonne.
L’évènement est survenu de nuit, entre 3h35 et 3h55 du matin environ, le
vendredi 1er juillet 2016.
Le témoin principal, L., et son petit ami (Que nous n’avons pas
rencontré lors de l’enquête) se trouvaient dans la chambre à coucher de L.
Ils étaient en train de discuter, installés sur le lit, lumières
éteintes, fenêtre grande ouverte sur l’extérieur.
La fenêtre est orientée plein ouest, et s’ouvre sur le jardin. La vue
donne sur le massif de la Chartreuse en arrière plan (Voir photos). La maison
est située au bord de la départementale D523.
De l’autre côté de la route s’étend une zone résidentielle, constituée
pour l’essentiel de maisons individuelles et d’un petit immeuble de 4 étages
(HLM Garnier) situé à 250 mètres face à la maison de L.
Il faisait une nuit étoilée, sans nuage au moment des faits que voici :
Soudainement la chambre se trouve inondée d’une forte lumière blanche.
Le jeune couple se redresse prestement pour observer à la fenêtre quelle peut
être la source de cet éclairage inattendu.
Face à eux, à hauteur de regard, ils observent trois phares blancs qui
semblent dirigés vers eux.
Ces lumières sont manifestement en l’air, immobiles, légèrement au
dessus du petit immeuble qui leur fait face, et qui est en partie masqué par
des arbres situés en avant plan.
L. a la présence d’esprit de s’emparer de son smartphone (Apple Iphone
6s) pour faire quelques images de cette
scène insolite, mais l’appareil refuse de fonctionner (Clavier tactile bloqué).
Faut-il mettre ce dysfonctionnement sur le compte de l’émotion et de
l’excitation du moment, ou sur une autre cause plus étrange ? ça ne serait pas
la première fois que de tels dysfonctionnements auraient été rapportés par des
témoins confrontés à un phénomène particulièrement insolite!
Toujours est-il que L. doit se résoudre à éteindre et redémarrer son
smartphone pour recouvrer le plein usage de celui-ci. Entre les premières
tentatives de prise de vue et le rallumage de l’appareil il s’est écoulé près
d’une vingtaine de secondes. Dans l’intervalle, les trois puissantes lumières
se sont subitement éteintes. L. a eu le temps de noter qu’elles étaient
alignées de façon équidistante dans le plan horizontal, à une faible hauteur
angulaire par rapport au sommet de l’immeuble. L. nous confie avoir perçu, elle
et son petit ami, un bruit sourd, comme une espèce de bourdonnement de basse
fréquence en provenance de l’endroit où se tenaient fixes les trois lumières.
En concentrant son regard dans la zone concernée, L. parvient à discerner une
structure gris foncé dont elle nous fait un croquis. Cela ressemble fortement à
l’idée que l’on peut se faire d’une soucoupe volante ! A savoir une ellipse
dont le grand axe est couché à l’horizontal, encadrée par deux renflements en
forme de dôme au dessus et au dessous, celui du dessous étant à priori moins
épais que celui situé dans la partie supérieure. Le bruit sourd est toujours
audible durant cette phase d’extinction des lumières. Celles-ci se rallument
quelques secondes plus tard (Soit environ une trentaine de secondes après le
début de la manifestation) et L. constate que l’objet s’est légèrement déplacé
de la gauche vers la droite, tout en restant à proximité du petit immeuble et
de deux arbres positionnés à l’angle de celui-ci.
L. a eu le sentiment d’une espèce
de réaction de la part du phénomène au moment où elle et son petit ami se sont
encadrés dans l’embrasure de la fenêtre grande ouverte de leur chambre pour
observer quelle pouvait être l’origine de ce puissant éclairage. Celui-ci leur
a semblé braqué précisément dans leur direction. Comme évoqué précédemment, les
lumières se sont éteintes très vite après le début de l’observation (De l’ordre
de 3 à 4 secondes).
Quand les lumières sont réapparues, il leur a semblé qu’elles étaient
situées sur la partie médiane de la structure en forme d’ellipse. Elles
éclairaient toujours brillamment la façade de la maison et le bruit de
bourdonnement était toujours clairement audible. Sur ces entre-faits trois
voitures qui traversaient la localité, dans le sens Poncharra – Gocellin, se
sont tour à tour immobilisées au bord de la D523 ; certains de leurs occupants
sortant même des véhicules pour observer le phénomène. Selon les dires de L.,
l’un des automobilistes a même dirigé son téléphone portable en direction du
phénomène, manifestement pour le photographier ou le filmer. On peut en déduire
que la manifestation était suffisamment remarquable pour conduire plusieurs
automobilistes à s’arrêter quelques minutes pour observer. L’une des personnes à l’extérieur des
véhicules a semble-t-il aperçu L. et son petit ami occupés aussi à observer
depuis la fenêtre de la chambre du domicile familial. Par contre il n’y a pas
eu d’échanges entre eux. Avec le recul c’est bien dommage, car il aurait été
possible éventuellement de recueillir leurs identités. Cela permettrait de
disposer d’autres témoignages. De la même façon L. n’a pas eu la présence
d’esprit d’aller réveiller ses parents pour qu’ils observent avec eux. En effet
le phénomène va rester sur place encore quelques longues minutes. Le petit ami
de L. a dès le début de la manifestation ressenti une grande peur face à cette
situation insolite. Et sa peur va progressivement gagner L. L’un et l’autre ont
la très nette sensation d’être observés, scrutés. La peur est quelque chose
d’irrationnel, et le jeune homme fait de plus en plus pression sur L. pour
qu’elle accepte qu’il ferme les volets. Au bout d’environ une dizaine de
minutes, elle va finir par céder à ses injonctions, et ils vont se barricader
dans la chambre, sans allumer la lumière. A travers les interstices des volets,
ils continuent à percevoir la puissante lumière blanche et à entendre le
bourdonnement. Ils n’osent parler à voix haute, et c’est en chuchotant qu’ils
communiquent entre eux deux. La présence insolite va encore durer une dizaine
de minutes selon L. si elle se réfère à
la persistance de l’éclairage et du
bruit perceptibles à travers les volets clos. Au bout donc d’une vingtaine de
minutes au total, si on considère le début de la manifestation, que l’on peut
placer aux alentours de 3h35 du matin, le phénomène prend fin. L’intensité de
la lumière blanche décroit rapidement en même temps que le bourdonnement, puis
plus rien. Les deux jeunes gens n’osent pas ouvrir les volets pour s’assurer du
départ de phénomène. Ils ne vont pas arriver à s’endormir, et c’est vers 5h45
qu’ils se décident à ouvrir les volets. Ils constatent que l’un des deux arbres
à l’angle du petit immeuble qui leur fait face présente une déformation de sa
partie sommitale, comme si quelque chose de lourd s’était posé dessus ! Il
s’agit d’un érable argenté. Malheureusement ils n’auront pas le réflexe d’aller
vérifier sur place l’état de l’arbre dès le lendemain matin. L’examen visuel de
cet érable argenté, réalisé le jour de l’enquête, soit 2 mois et demie plus
tard, ne laisse pas apparaître de traces de brulure, de défoliation ou de
décoloration du feuillage.
On peut par contre observer quelques branches cassées, mais il est
difficile de les associer au phénomène. Cela a pu être occasionné avant ou
après par des coups de vents.
L’immeuble de 4 étages avec garages en RDC fait environ treize mètres de
hauteur, et les deux arbres situés à l’angle à proximité desquels l’objet
semble avoir stationné, font dans les vingt mètres de haut.
Lors de la reconstitution de l’évènement L. a estimé la taille apparente
de l’objet à 1 cm à bout de bras. On peut
donc évaluer à environ 4 mètres la largeur de la soucoupe volante si on
considère qu’elle se tenait au niveau du petit immeuble (Situé à 250 mètre de
la maison du témoin). Quant à l’épaisseur de la soucoupe ont peut l’estimer
à environs 2 mètres si on se fit au
dessin réalisé par L.
Les conditions météo étaient bonnes, ainsi que la visibilité. Notons que
l’éclairage public n’a pas été affecté par la présence du phénomène.
On peut écarter la présence d’un aéronef conventionnel (hélicoptère
compte tenu de la position quasi-stationnaire), ou d’un ballon. Pour ce qui est
d’un drone, l’hypothèse ne peut être retenue, car les lumières perçues en
provenance du phénomène étaient très puissantes (Donc une source d’énergie à
priori importante), et le bruit perçu ne correspond pas au bruit de sifflement
léger et plus haut en fréquence généralement produit par ce type d’engin qui
restent de tailles modestes et de capacités d’emport très réduites (Quelques
kilogrammes tout au plus). Dans le cas qui nous intéresse L. décrit un objet
gris sombre, porteur de 3 puissantes lumières, capables d’éclairer une façade
de maison à une distance de 250 mètres, et d’une taille estimée à 4 mètres de
large sur 2,5 mètres d’épaisseur, ce qui représente un certain volume.
L. n’est pas parvenu à obtenir des photos exploitables du phénomène ce
qui est plutôt frustrant et a de quoi susciter quelques interrogations. Est-ce
le fait de l’état émotionnel dans lequel se trouvaient les témoins,
progressivement gagnés par la peur, ou faut-il y voir les conséquences d’une
inhibition induite?
Le témoin principal, L. qui est
une jeune femme de 18 ans, nous fait très bonne impression et elle s’est
montrée très coopérative, avec toujours le souci de répondre du mieux possible
à nos questions. C’est une personne équilibrée, posée, curieuse de comprendre
ce qui a bien pu se passer cette nuit là. Elle nous a fait part de sa
frustration de ne pas avoir eu les bons réflexes, comme celui de réveiller sa
maman pour lui permettre d’observer avec elle le phénomène. Peut-être qu’à
toutes les deux, elles auraient pris d’autres initiatives pour mieux observer
la manifestation. La maman de L. nous a en effet dit s’intéresser au sujet OVNI
(Elle a déjà lu quelques articles sur le sujet ainsi que visionné des
documentaires diffusés à la TV).
Comme évoqué précédemment, des compléments d’enquête sont nécessaires en
l’état du dossier pour tenter de retrouver d’autres témoins.
Eléments annexes :
En marge de cette enquête L. nous a appris qu’elle avait déjà observé un
phénomène de type OVNI il y a une douzaine d’années, en présence de son grand
frère depuis la même chambre de la
maison familiale qu’ils venaient d’emménager l’année précédente. Ils étaient
respectivement âgés à l’époque de 6 et 10 ans. Il s’agissait de l’observation
d’une espèce de boule blanche qui
s’était livrée à diverses manœuvres en zigzag au dessus du massif de la
Chartreuse, face à eux, avant de fuser droit dans le ciel en un éclair.
La maman de L. nous a confié par ailleurs que son propre frère, l’oncle
de L. par conséquent, avait lui-même observé un OVNI au Rwanda, en Afrique,
alors qu’il était militaire, en 1994, lors des évènements qui ont déchiré ce
pays à cette époque. Il faisait partie des forces d’interpositions envoyées sur
place dans le cadre de l’opération Turquoise pour tenter de mettre fin au
génocide entre les différentes ethnies locales. Il rapporta avoir été survolé,
lui et un autre soldat, alors qu’ils montaient la garde de nuit à proximité
d’un camp militaire, par un gros globe émettant une puissante lumière rouge.
Ils n’avaient pas osé faire un rapport sur cet évènement à leurs supérieurs de
crainte d’avoir des ennuis.